Chloé a rejoint la Fourmilière cette année, son enfant étant entré en petite section à la rentrée 2024. Elle intervient auprès des élèves lors d’ateliers massages. Clémentine, également maman à la fourmilière, l’a interviewée pour en savoir plus (merci !).
Bonjour Chloé, peux-tu te présenter en quelques mots?
Je suis Chloé, j’ai 36 ans et je suis la maman de Noah qui est en petite section de maternelle. Je suis massothérapeute depuis presque 10 ans.
Après mes études en communication et management du changement, j’ai brièvement travaillé dans des entreprises dans le milieu des cosmétiques, de la mode et de l’art mais j’ai rapidement changé de voie. Même s’il y avait une dimension artistique qui me plaisait beaucoup, il me manquait du sens sur la finalité de mon travail.
Je me suis donc tournée vers le massage, ce qui me semblait une évidence puisque c’es une pratique qui m’a toujours accompagnée depuis mon enfance. Et là, je me suis sentie à ma place et utile au monde.
Au fil du temps, je me suis formée à différents types de massages, puis je me suis spécialisée dans les massages et soins autour de la maternité et de l’enfance. Puis je me suis formée au programme MISP qui introduit le massage à l’école, une façon de réduire le harcèlement, d’améliorer l’atmosphère en classe, de développer l’empathie et le consentement, mais aussi d’aider à la concentration et de réduire le niveau de stress. Enfin, j’ai fait des formations sur l’accompagnement, dont une pour les enfants qui présentent une neuroatypie.
Comment es-tu arrivée à la Fourmilière?
Nous cherchions des écoles alternatives pour notre fils entre la Drôme et l’Ardèche. Nous avions fait une liste d’écoles à visiter et la Fourmilière était bien placée par rapport au projet pédagogique « sur le papier ». C’est la première école que nous avons visitée en rencontrant d’abord Anna, Michèle et Joanna, puis nous sommes venus lors des journées portes ouvertes et c’est celle qu’on a gardée !
Quel est ton rôle dans l’école ?
En tant que parent à l’école, on doit s’engager dans une commission et je fais partie de la commission Harmony qui veille au bien-être des enfants, des parents et du lien entre nous tous. Il y a eu quelques sujets d’exclusion et de séparation filles/garçons qui ont émergé et c’est comme ça que je me suis proposée pour recréer du lien et de l’empathie grâce aux massages.
Pendant 6 semaines, j’ai accompagné les maternelles et élémentaires pour leur transmettre une routine simple et ludique de 15 gestes de massage que je montrais sur un des enseignants. Ces massages sont bien sûr pratiqués habillés, ils se concentrent sur le haut du corps et se font en binômes. Nous avons aussi exploré quelques contes que j’ai crées autour du massage et de l’éveil corporel. J’ai aussi pu proposer des alternatives pour respecter les particularités sensorielles et les sensibilités de chacun.e.
As-tu d’autres passions?
C’est une grande question ! J’aime beaucoup de choses mais j’ai des phases changeantes de passion plus ou moins intense selon les sujets.
Je dirais que celles qui ont toujours été là sont la danse et le questionnement sur le fonctionnement humain.
Sinon en ce moment, je suis à fond dans la couture et les spectacles de stand-up !
Un moment fort qui t’a marqué avec les enfants ?
Quand à la deuxième séance, les élémentaires sont venus me partager qu’iels avaient refait la routine dans leur famille ! Je me souviens de leur excitation et c’était vraiment chouette de partager ça avec eux. Aussi, je me souviens d’un.e enfant qui m’a dit en début de séance que le matin même, iel n’avait pas très envie de venir en classe mais qu’iel s’est souvenu.e que je venais et que ça lui a finalement donné envie de venir. Ça, c’est vraiment trop beau pour moi, je me sens au bon endroit à ce moment-là.
Qu’est-ce qui te touche dans cette école ?
Le lien à la Nature. Apprendre à la connaître, ça permet de mieux l’aimer et de la respecter. C’est précieux pour moi d’avoir des enfants qui ont cette richesse entre les mains et qu’iels pourront la faire rayonner plus tard en grandissant avec toutes les personnes qu’iels vont rencontrer sur leur chemin. Et on en a besoin. C’était aussi pour moi une façon de participer à semer autre chose dans le monde.
Sur un plan plus pratique, j’apprécie la simplicité des échanges et l’importance donnée à la communication entre parents et avec l’équipe. Il y a de nombreux espaces de parole et ça renforce un sentiment de confiance et de lien qui est beau à voir et à ressentir.
Si tu devais décrire la Fourmilière en 3 mots ?
Liberté, Conscience et Créativité.
Si tu imagines la Fourmilière dans 10 ans …?
Toujours là, stable financièrement et qui sait, peut-être une partie collège est née !
Pour en savoir plus sur les propositions de Chloé, vous pouvez la contacter par mail ( hello@chloerossi.fr ) ou visiter son site : www.chloerossi.fr
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