Découverte d’ateliers en pédagogie active
Les précédents débats autour des pédagogies actives furent riches et passionnants. Prolongeons ensemble la réflexion. Je vous invite dans ma classe maternelle ! Nous manipulerons le matériel original que j’ai mis en place. Et je vous présenterai mon approche. Les enfants sont les bienvenus.
- jeu punto et gommettes,
- billes et défis pour compter,
- lettres en bois pour écrire,
- collection de petits livres .
- terre,
- bricolage,
- musique…
Comment croire qu’une classe de trente enfants assis devant une fiche en ateliers dirigés encourage l’autonomie ? Comment imaginer que des élèves, qui courent par la suite chaque année en élémentaire avec leur enseignant pour boucler le programme et finir les fichiers, soient vraiment en apprentissage individualisé ?
Les pratiques pédagogiques classiques sont en échec. Preuve en est le nombre important d’élèves qui sortent de l’école sans maîtriser les fondamentaux, ne serait-ce qu’en maths et en français. Et, en classe au quotidien, chacun est confronté à la difficulté à mettre en application l’approche institutionnelle classique des manuels scolaires, en pédagogie descendante, pour ne pas dire condescendante !
La gestion de classe par cohorte peut faire un temps illusion, en classe simple niveau. Mais ne nous y trompons pas.
Enseigner est une expérience extraordinaire. Une grande liberté est offerte par les programmes scolaires, en particulier ceux de classe maternelle. Il suffit juste d’oser, prendre la liberté de les interpréter, s’en saisir, radicalement. Renverser les stéréotypes. S’émanciper de l’orthodoxie institutionnelle. Faire nos propres choix et les assumer.
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